Selon diverses estimations, près de 20 % de la population travaillait au noir en 2015, ce qui rend difficile les estimations quant à l'emploi de la main-d'uvre. Le tableau suivant présente une moyenne pondérée de différentes sources fiables :
Secteur d'activité | Part de la population active | Contribution au PIB |
Agriculture | 30 % | 20 % |
Industrie | 40 % | 45 % |
Services | 30 % | 35 % |
Peu adaptée aux besoins à l'export et fortement contrainte en amont et en aval par des entreprises publiques, l'agriculture est structurellement déficitaire et souffre de la concurrence de pays voisins tels que la Hongrie.
L'industrie roumaine est quant à elle diversifiée : textile, sidérurgie, automobile, construction navale... Elle ne répond cependant pas suffisamment aux besoins des marchés occidentaux et souffre de structures surdimensionnées, d'actifs obsolètes, de qualifications de la main-d'uvre dépassées et de coûts de production élevés. Les investissements étrangers sont quant à eux plus profitables.
Moins important que dans les autres pays d'Europe centrale et orientale, le secteur tertiaire est toutefois en essor.
Léconomie parallèle est estimée à environ 25 % du PIB. Si les entreprises publiques et le gouvernement sont accusés de contribuer au développement de cette économie souterraine, la corruption est surtout le fait du crime organisé. Celui-ci sévit dans de nombreux secteurs d'activités tels que les industries minières et pétrochimiques mais également dans la traite des femmes, le trafic darmes et de matières radioactives, le trafic des stupéfiants, la contrefaçon, le vol des voitures, le rançonnage et le trafic d'organes et d'humains.
Quelques exemples de secteurs porteurs :